Une destination unique : un territoire riche...

Entre Ouezzane et Chefchaouen, entouré de collines et d’oliviers, le territoire d’Ain Baida Brichka se trouve dans une zone agricole riche et possédant plusieurs paysages, faisant de celui-ci un atout pour les marcheurs et les photographes en herbe.

Les Jbalas, les habitants de cette région, pratiquent l’arboriculture et l’horticulture, parfois sur terrasses. Malgré le relief difficile, l’agriculture tire profit des abondantes ressources en eaux et du couvert végétal. Les principaux produits de cette agricultures (olives, huiles d’olives, figues, raisins secs, charbon de bois …) sont vendus dans les souks des vieilles villes et des villages alentours.

La richesse du paysage fait que l’on peu se trouvait le matin dans une fôret de chênes lièges et l’après-midi près d’un énorme barrage rempli d’eau à perte de vue.
Les acteurs du territoire se feront un plaisir de vous faire découvrir les richesses de celui-ci par des ballades à pied ou à dos de mules. N’hésitez pas à demander à votre hébergeur de vous accompagner car lui-seul connait les sentiers ancestraux reliant les différents villages entre eux et permettant d’avoir des vues majestueuses du territoire.


La Vallée et sa culture...

 

Les Jbalas pratiquent l’arboriculture et l’horticulture, parfois sur terrasses. Malgré le relief difficile, l’agriculture jeblie tire profit des abondantes ressources en eau et du couvert végétal. Les principaux produits de cette agriculture (olives et huile d’olive, figues, raisins secs, charbon de bois, etc…) sont vendus dans les marchés des vieilles villes de la région comme Ouezzane, Tétouan et Chefchaouen.

Les Jbalas parlent le jebli, un dialecte arabe pré-hilalien parlé par des Berbères donc l’arabisation survient avant le 12ème siècle. Le jebli garde de nombreuses traces de berbère, aussi bien dans la phonétique que dans le lexique, mais également des traces d’arabe ancien, témoins d’une arabisation antérieure à l’arrivée des Hilaliens.

 

Les maisons traditionnelles des Jbalas sont caractérisées par un toit recouvert de chaume, à double pente, technique qu’on retrouve ailleurs sur le bassin méditerranéen, comme en Andalousie, en Kabylie ou encore en Kroumirie. L’intérieur est fait de plusieurs salles indépendantes sur un ou deux étages, qui ouvrent sur une cour centrale dallée et ombragée par un figuier.

 

Les jbalas sont également réputés pour leur travail du fer, du bois, du cuir, des poteries et surtout le textile. Le vêtement traditionnel (chachia, mendil etc..) est un symbole fort de l’identité jeblie.

 

La musique jeblie est représentée par la ‘ayta jebliya et la taqtouqa jebliya. Parmi les maitres de ce genre se trouvent Mohamed Laaroussi, Hajji Srifi ou encore Gorftj.

Ouezzane

Doublement sainte, la ville de Ouezzane l’est grâce au legs du « grand du soufisme », dont les tombeaux sont devenus de hauts lieux de pèlerinage : Moulay Abdellah Chérif, Rabbi Amrane Ben Diwane, Rabin faiseur de miracles.

 

 

Petite balade…

Une halte s’impose à la place de l’Istiqlal où une horloge bâtie en 1929 rappelle la période coloniale française et fait office de sentinelle de la ville. Mais, aussi une promenade dans le quartier Dar-Sqaf, le plus ancien de la médina et qui abrite la celèbre mosquée du même nom, réputée pour son minaret octogonal. Le quartier du Mellah, quant à lui, abritait la communauté juive.

 

Chefchaouen

Bâtie à 600 m d'altitude au pied de la chaîne du Rif, « chaouen » signifie en arabe « les cornes », en raison des montagnes qui entourent cette ville. Fondée en 1471, dans un contexte de résistance à la conquête espagnole, Chefchaouen se développe démographiquement et architecturalement.

 

Culture…

La ville se constitue un patrimoine religieux très important, on compte actuellement 20 mosquées et oratoires, 11 Zaouïas et 17 mausolées. Elle a été inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'UNESCO, grâce également à sa culture culinaire, typiquement méditerranéenne (olives, fruits et légumes, produits laitiers et de nombreux condiments et épices.)

Brikcha

L’origine du mot « Brikcha » selon les histoires orales proviendrait du mot arabe « l’Baraka » qui veut dire « la Bénédiction » donnée par les premiers habitants de la région en guise de symbole d’optimisme, de la bonté de ses hommes et la fertilité de la terre.

Située à 20km de la ville de Ouezzane et à 48 km de Chefchaouen, sur une superficie de près de 670 hectares, le site renferme une végétation unique au Maroc qui lui confère une identité exceptionnelle qu’il importe de sauvegarder pour toutes les générations futures.

 

Le site de Brikcha fait partie du réseau national d’aires protégées composées de 154 sites d’intérêt biologiques et économiques et l’une des 19 aires protégées de la région du Rif. Aussi, elle est une des sept aires protégées de la Réserve de la Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée (RBIM) créée entre le nord du Maroc et la Région d’Andalousie en Espagne, dont la création a été officiellement prononcée par l’UNESCO en le 25 octobre 2005.